Que manger quand on souffre de la maladie de Crohn ?
Contre la maladie de Crohn, pas de régime miracle
Dans l'espoir d'améliorer leur quotidien de manière significative, les malades confrontés à la maladie de Crohn ou à d'autres affections inflammatoires de l'intestin tentent souvent de trouver un régime miracle pour calmer les symptômes ou éviter un retour en force de la maladie.
Ainsi, certains préconisent d'éviter le gras, d'autres les produits laitiers, la viande, le sucre ou encore certains fruits et légumes. Ces excès de restrictions entraînent souvent des carences multiples et les malades ne savent plus qui croire ou quel régime alimentaire adopter.
En réalité, dans la maladie de Crohn, en dehors des poussées, aucun aliment n'est strictement interdit et aucun n'est susceptible d'aggraver la maladie ou de déclencher une poussée.
Ainsi, lors des périodes de rémission, les personnes atteintes de la maladie de Crohn peuvent supporter la plupart des repas. Ce n'est cependant pas le cas lors des poussées.
Maladie de Crohn : recommandations alimentaires lors des poussées
Toutefois, lors des périodes de crise, quelques conseils alimentaires peuvent aider à limiter les symptômes.
On recommande notamment de :
- consommer des viandes maigres, du poisson et des œufs qui sont bien assimilés et contribuent à diminuer les symptômes ;
- faire des repas plus légers et plus nombreux qu'à l'ordinaire ;
- cuire les fruits et les légumes pour que leurs fibres soient plus digestes ;
- boire de l'eau plate en quantité suffisante (8 à 10 verres par jour) pour compenser celle perdue par les diarrhées ;
- réduire la consommation de produits laitiers à l'exception des yaourts ou du fromage ;
- éviter les aliments qui fermentent lors de la digestion comme le chou ou les légumineuses ainsi que les légumes crus ou ceux à fibres dures comme le navet, le poireau ou le radis.
Il n'existe donc pas de régime à suivre à la lettre et la personne atteinte de la maladie de Crohn devra faire sa propre expérience des aliments qui lui conviennent ou non.
Cependant, si les intolérances alimentaires se multiplient et se prolongent, le mieux est de consulter un nutritionniste afin d'éviter de développer des carences alimentaires.
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