- 1 - La rosacée se manifeste par des rougeurs et des vaisseaux apparents
- 2 - La rosacée n'a rien à voir avec l'alcoolisme !
- 3 - On n'en meurt pas, mais la rosacée gâche la vie...
- 4 - La rosacée : une maladie dite "d'aggravation progressive"
- 5 - Quatre stades évolutifs dans la rosacée
- 6 - Quels sont les traitements de la rosacée ?
Quatre stades évolutifs dans la rosacée
La rosacée peut passer par quatre phases si elle n'est pas diagnostiquée et soignée.
Les bouffées vasomotrices ou stade des flushes : il s'agit de bouffées de rougeurs du visage, surtout au niveau des joues et du nez entraînant une rougeur, une sensation de chaleur et des picotements. De telles bouffées surviennent le plus souvent après un repas, des petits stress émotionnels, un changement de température ambiante, la pratique d'un sport, une ingestion d'épices ou d'alcool ou de boissons ou d'aliments chauds. Un larmoiement est parfois associé.
La couperose : la rougeur devient permanente et de petits vaisseaux sanguins dilatés apparaissent sur les joues et les pommettes.
La rosacée papulo-pustuleuse : les rougeurs sont permanentes et des boutons inflammatoires, élevures rouges centrées par un point blanc, plus ou moins nombreux apparaissent.
Les oedèmes persistants ou phymas : heureusement rares, ils correspondent à un épaississement irrégulier de la peau, dont le plus caractéristique est celui du gros nez rouge et bosselé appelé rhinophyma.
Quels sont les traitements de la rosacée ?
Les lésions de la rosacée pouvant devenir permanentes, il est nécessaire d'en parler à son médecin le plus rapidement possible.
Avant d'initier un traitement, il est important d'identifier les facteurs qui aggravent les symptômes et de les éviter : exposition solaire avant tout, stress, chaleur, vent, exercice physique, alcool, froid, bain chaud, aliments épicés, humidité, etc.
Le médecin est souvent là aussi pour aider à dépister les erreurs « cosmétiques » des patients atteints de rosacée qui ont très souvent également une peau « irritable », intolérante à tout et il faut leur conseiller des produits d'hygiène, de maquillage et des émollients réparateurs neutres et simples mais spécifiques.
Pour ralentir l'évolution, on dispose de médicaments locaux par crème, essentiellement à base de métronidazole et pour les formes sévères de médicaments par voie orlae, essentiellement des antibiotiques (cyclines). Au stade de la couperose, on utilise des traitements physiques et notamment au laser vasculaire. Spécifique et sélectif, il s'attaque à la paroi des vaisseaux dilatés sans abîmer les tissus autour. Enfin, les oedèmes persistants relèvent de la chirurgie réparatrice.
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