Sclérose en plaques : Examens
Le diagnostic de sclérose en plaques repose sur un faisceau d'arguments, comme des signes physiques, le résultat d'examens complémentaires, l'évolution et l'absence d'autre maladie susceptible d'expliquer l'ensemble des signes observés.
C'est le neurologue qui posera le diagnostic.
Juste après l'examen clinique à la recherche de signes neurologiques particuliers (modification de certains réflexes, troubles du mouvement ou paralysie d'un membre, sensation de fourmillements, de crampes ou de décharges électriques, troubles de la vision, de l'équilibre, etc.), l'examen clef est l'IRM. Il permet de compter les lésions, de définir leur forme, leur taille, leur localisation, leur évolution.
En revanche, la ponction lombaire, pour l'étude du liquide céphalo-rachidien, n'est plus indispensable, sauf pour éliminer une autre hypothèse diagnostique.
Les potentiels évoqués, très utilisés avant les progrès de l'IRM, ont également perdu beaucoup d'intérêt.
Enfin, une prise de sang permet de rechercher un syndrome inflammatoire (numération de la formule sanguine, vitesse de sédimentation, protéine C réactive).
Sclérose en plaques : Traitement
L'intérêt du diagnostic précoce, c'est qu'il y a maintenant des solutions à proposer, modifiant l'évolution naturelle de la sclérose en plaques, au moins dans les premières années.
Compte-tenu de la lente évolution de la sclérose en plaques, le malade et ses proches doivent s'impliquer activement dans la démarche thérapeutique, pour mieux s'adapter aux changements.
Lors des poussées :
On administre des corticoïdes (méthylprednisone) par voie intraveineuse, en cure de quelques jours. Ce médicament est bien toléré et semble réduire la durée des poussées.
Pour les formes récidivantes :
Des interférons dont l'efficacité a été démontrée : baisse du nombre des poussées, ralentissement de l'aggravation du handicap, meilleure qualité de vie.
En général, cette thérapie est utilisée quand il y a eu au moins 2 poussées au cours des 2 ou 3 années précédentes, mais certains préconisent son emploi dès la première, quand les patients sont considérés à haut risque.
Lors des formes agressives :
Certains immunosuppresseurs (utilisés en cancérologie), sont utiles.
Le traitement des signes associés
- La fatigue de la sclérose en plaques est très spécifique à cette pathologie : indépendante des poussées, elle est permanente et est souvent considérée comme le symptôme le plus gênant. Elle n'est pas identique à celle accompagnant la prise de médicaments ou la dépression. Elle ne contre-indique pas l'effort physique, mais peut être améliorée par le fractionnement des efforts.
- La douleur, souvent présente, peut être maîtrisée sous réserve qu'elle soit correctement définie, selon son type, son origine (musculaire ou neurologique), etc.
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