Quand recourir au traitement post-exposition ?

On retiendra que le plus tôt sera le mieux, et qu’il peut être pris jusqu’à 48 heures maximum.

Plus il est pris tôt après la prise de risque, plus il sera efficace. Idéalement, on recommande de le prendre dans les 4 heures suivant la prise de risque, de préférence dans les 24 heures et avant 48 heures.

Comment en bénéficier ?

Il faut foncer aux urgences de l’hôpital ou dans un service spécialisé dans la prise en charge du VIH.

On peut également appeler immédiatement Sida info service : 0800 840 800.

Après avoir soigneusement évalué la prise de risque au cours d’un entretien (circonstances, type de rapport sexuel, de piqûre, de blessure, partenaire séropositif…), le médecin déterminera si le traitement post-exposition est indiqué.

Idéalement, la présence du partenaire est requise, il pourra lui être demandé de passer un test de dépistage ou de présenter les résultats de ses tests précédents.

Le traitement post-exposition en pratique

Pour être efficace, il est impératif de bien suivre le traitement tel qu’il est prescrit. Celui-ci est contraignant et peut s’accompagner d’effets indésirables qu’il faut signaler au médecin en charge du suivi : nausées, diarrhées, fatigue, vertiges, maux de tête…

Il est donné pour 2 à 3 jours à l’issue desquels l’opportunité du traitement est réévaluée une 2e fois en fonction des résultats des premières analyses et de la tolérance (la façon dont le patient supporte le traitement). Il est alors prescrit pour 1 mois.

Après le traitement, un suivi de 3 mois est mis en place afin de s’assurer de son efficacité. Un test de dépistage peut être programmé 1 mois puis 3 mois après l’arrêt de la trithérapie.

Ce traitement post-exposition est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.