À savoir sur le traitement du sida
Le traitement du sida repose aujourd’hui le plus souvent sur l’association de trois médicaments antirétroviraux ou plus, certains empêchant la formation de certaines protéines dont le virus a besoin pour survivre, d’autres inhibant la fixation du VIH sur les lymphocytes CD4.
Aménagements professionnels, aide de l'entourage...
Le traitement du sida est basé sur un équilibre subtil et fragile, nécessitant de constantes adaptations, des aménagements professionnels, l’aide de l’entourage, le recours aux médecines complémentaires, et si nécessaire des pauses dans le traitement antirétroviral.
Dans tous les cas, la recherche doit se poursuivre pour améliorer les traitements, en matière d’efficacité et pour atténuer les effets secondaires. Il est aussi impératif de continuer la réflexion visant à améliorer l’accompagnement des malades.
Le dépistage du sida est trop tardif dans un cas sur trois
L’enjeu du dépistage est toujours aussi prioritaire pour empêcher la contamination de nouvelles personnes et pour un dépistage plus précoce. En effet, selon les données publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire consacré à l’infection au VIH-sida en France en 2012, le dépistage a lieu dans un cas sur trois à un stade avancé (27%), au stade de la maladie sida, ce qui représente de conséquentes pertes de chances. Les diagnostics tardifs concernaient principalement les personnes de 50 ans et plus et les hommes hétérosexuels.
Le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité vis-à-vis du sida en 2012 a été estimé à 6.400, dont 42% d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, 38% d’hétérosexuels nés à l’étranger, 18% d’hétérosexuels nés en France et 1% d’usagers de drogues injectables.
Une fois sur trois, les patients se font dépister à un stade trop avancé
Mais le motif de dépistage le plus fréquent est la présence de signes cliniques (35%), traduisant un stade tardif de l’infection au VIH. Ainsi, l’incitation des médecins à proposer un test de dépistage à tous, en dehors de toutes situations à risque, se justifie parfaitement !
Depuis les recommandations d’élargissement du dépistage, on a constaté une augmentation du nombre de sérologies, mais sans accroissement du nombre de sérologies positives. Ainsi, selon les dernières données de surveillance de l’Invs, « un recul plus important est nécessaire pour déterminer si cet élargissement permet un diagnostic plus précoce et une diminution de la prévalence des personnes infectées par le VIH mais non diagnostiquées ».
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