Séropositif ou malade du sida ?
Séropositivité VIH et Sida
La maladie due au virus de l'immunodéficience humaine (VIH) comporte deux phases, la phase asymptomatique au cours de laquelle les patients sont dits séropositifs, et la phase des symptômes de déficience de l'immunité, encore appelée SIDA, caractérisée par des infections, des cancers ou d'autres troubles, notamment neurologiques.
Evaluer l'évolution de la maladie
Pendant la phase asymptomatique, l'évolution de la maladie est évaluée par deux tests biologiques, le taux de lymphocytes CD4 (globules blancs attaqués par le VIH ; les CD4 sont les cellules du système immunitaire que le virus du sida endommage et utilise pour se propager) et la charge virale (la quantité de virus dans le sang).
Mais, selon les dernières recommandations de l’OMS, le traitement antirétroviral est à initier très tôt chez toute personne séropositive. En effet, « un traitement plus précoce prolonge la vie des patients et a pour résultat de faire baisser la transmission entre les sujets infectés et les personnes indemnes ». Il est donc préconisé quand le système immunitaire est plus fort. C’est ainsi que les experts ont relevé de 350 à 500 cellules/mm3 la valeur limite de la numération des CD4 en dessous de laquelle on met en route le traitement antirétroviral.
Traiter le plus tôt possible
Ainsi, la stratégie actuelle est de débuter le traitement de plus en plus tôt. En effet, les médicaments antirétroviraux sont de plus en plus efficaces, de mieux en mieux tolérés et de plus en plus simples à prendre. Il n'y a donc aucune raison de ne pas prendre les devants car le traitement permet de stabiliser la maladie et de limiter son évolution.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.