Vent d'optimisme sur le cancer

Après une longue progression, la mortalité par cancer baisse en Europe de l'Ouest depuis les années cinquante. Cette évolution très optimiste vient d'être confirmée par une étude épidémiologiste ayant analysé toutes les données sur ce sujet entre les années 1955 et 1998.Chez les hommes, le nombre de décès a diminué de :
- 12% pour les cancers de la vessie ;
- 11% pour les cancers du poumon et de l'intestin ;
- 6% pour les tumeurs de la cavité buccale et du pharynx ;
- 5% pour le cancer de l'œsophage.
- 26% pour le cancer du col de l'utérus ;
- 21% pour les cancers de l'intestin ;
- 7% pour le cancer du sein.
- 30% par cancer de l'estomac ;
- 10% pour les tumeurs liées à une leucémie.
Chez les femmes, la mortalité a baissé de :
En ce qui concerne ce dernier type de tumeur, une étude réalisée au Pays de Galles démontre qu'à long terme, les femmes atteintes d'un cancer du sein ne meurent pas plus que la moyenne de la population générale féminine. Par ailleurs, la survie à 5 ans s'est significativement améliorée.Pour les deux sexes les décès ont chuté de :
t analysé toutes les données sur ce sujet entre les années 1955 et 1998.Chez les hommes, le nombre de décès a diminué de :
Seule ombre au tableau, le cancer du poumon chez les femmes
Seul le cancer du poumon est responsable d'une mortalité croissante chez les femmes. Cette hausse est de 15%. Il semblerait cependant que l'Europe soit moins touchée que les Etats-Unis et que la fréquence de ce cancer chez les femmes de moins de 75 ans soit en train de se stabiliser. Espérons donc que nous échapperons à cette épidémie, dont le tabagisme est responsable.