Des prothèses, ça se porte le plus tôt possible... et des deux côtés !
Les progrès dans le domaine de l'appareillage auditif sont époustouflants, tant sur la miniaturisation que sur les performances. Reste le problème du prix. Les plus petits modèles (certains ne dépassent pas 6 mm, ils se placent de façon totalement invisible dans le conduit de l'oreille) restent réservés aux déficits légers. Les surdités sévères nécessitent quant à elles le plus souvent des amplificateurs puissants, avec contours d'oreille (dont certains modèles restent discrets et légers). Les aides auditives numériques sont remarquables, car elles permettent le traitement du bruit de façon informatique. On gagne ainsi en intelligibilité, en qualité sonore. La quasi-disparition de l' « effet Larsen » (sifflements intempestifs), le réglage automatique en cas de bruit violent et soudain (klaxon, cris, etc.) et enfin le réglage personnalisé (échantillonnage de l'environnement sonore habituel : bruits de rue, d'animaux, etc.) permettent le plus souvent une adaptation en douceur.
Soulignons que la collaboration entre l'audioprothésiste et le patient est primordiale notamment pour l'adaptation et le réglage de l'appareil.
Quel que soit l'âge, la surdité est un handicap. La presbyacousie a de lourdes conséquences, surtout lorsqu'elle complique d'autres déficits (visuels, musculaires, etc.). Reconnaître qu'on entend moins bien qu'avant, ou accepter qu'un proche vous le fasse remarquer, permet d'éviter d'attendre trop longtemps avant de réagir. Trop tarder, c'est perdre des chances de s'adapter aux appareils auditifs et donc risquer de les voir finir dans un tiroir ...
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