1 Française sur 5 accouche par césarienne
Césarienne : de fortes disparités selon les pays
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 15% d’accouchements par césarienne. Or selon cette étude menée auprès de 27 pays membres de l’Union Européenne, la Suisse, la Norvège et l’Islande, la moyenne en Europe est de 25%.
La quantité de césariennes réalisées est très élevée dans certains pays, plutôt situés dans le sud de l’Europe. C’est le cas de Chypre, avec un taux de césariennes s’élevant à 52,2 %, de la Roumanie (36,9%) et du Portugal (36,3%). À l’opposé, plus au nord, les chiffres sont plus raisonnables : 14,8 % de césariennes en Islande, 6,8 % en Finlande et 17 % aux Pays-Bas.
Ces disparités montrent un manque de consensus européen dans ce domaine.
Et la France ?
La France appartient plutôt à la dernière catégorie, avec un taux de 21 %, et se situe donc dans la moyenne. Dans notre pays, une femme sur 5 donne naissance par césarienne. À noter cependant que ce taux oscille de 2 à 21% selon les départements, avec un maximum observé en Ile-de-France et dans le sud.
Pourquoi réduire le nombre de césariennes ?
Pourquoi l’OMS préconise seulement 15% de césariennes ? Parce que cette intervention présente des risques immédiats et peut entraîner des complications ultérieures lors des futures grossesses. En pratique, le choix, s’il y a, doit tenir compte de tous les avantages et des inconvénients. Trop souvent, la décision repose sur des modalités de convenance : préférence de la mère, organisation des équipes obstétriciennes et des services de maternité, avec parfois encore une différence entre établissements publics et privés…
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