3 conseils pour ne pas passer à côté d’une méningite grave
La méningite, une maladie potentiellement mortelle
En 2013, sur les 585 cas d’infections invasives à méningocoque recensés par l’Institut de veille sanitaire (InVS), 50 personnes en sont décédées et 49 ont conservé de graves séquelles.
L’enjeu avec les méningites est de détecter le plus précocement possible les cas graves. Or les symptômes ne sont pas toujours spécifiques et peuvent être confondus avec d’autres infections très courantes. Par exemple, la raideur de la nuque, typique des méningites à pneumocoque ou à méningocoque, n’est pas toujours présente. De façon plus générale, les signes sont moins prononcés chez les tout-petits. Ainsi, la forte fièvre, la raideur de la nuque, les maux de tête, les vomissements et la photophobie sont moins marqués que chez les plus grands, tandis que surviennent plus volontiers une agitation, une irritabilité, une perte d’appétit et une fontanelle bombée.
À noter qu’il existe une forme fulgurante, le Purpura fulminans, qui se manifeste par des taches bleues sur la peau et qui constitue une urgence absolue.
Comment détecter une méningite grave ?
L’important est d’agir vite !
- Ne pas hésiter à appeler le 15 (Samu) pour être très rapidement orienté.
- Ne pas hésiter à rappeler le Samu ou le médecin si la situation ne s’améliore pas rapidement.
- Et sinon, se rendre rapidement à l’hôpital.
Enfin, penser aux vaccins contre les méningites : les vaccins contre l’Haemophilus influenzae de type B, le pneumocoque et le méningocoque C sont intégrés dans le calendrier vaccinal à partir de 2 mois et 12 mois pour le dernier. Mais il faut savoir qu’il existe également un vaccin contre le méningocoque B pour les nourrissons (non remboursé sauf en cas d’épidémie).
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