La rhinite allergique est la manifestation de l’allergie aux pollens
L’allergie aux pollens est très fréquente. Elle se manifeste par ce que l’on appelle couramment le « rhume des foins » ou rhinite allergique, caractérisé par les trois symptômes suivants :
- Éternuements en salves.
- Nez qui coule en permanence.
- Nez bouché.
Ces manifestations allergiques peuvent s’accompagner d’une conjonctivite, de maux de tête, fatigue, troubles de l’odorat et toux. Un adulte sur trois en souffre, ce qui fait 5 à 7 millions de Français âgés de 18 à 45 ans et 1 million d’enfants. Cette affection peut, dans certains cas, altérer fortement la qualité de vie : troubles de l’humeur, du sommeil, de l’attention, fatigue, etc., avec un retentissement tant sur la vie personnelle, professionnelle que scolaire.
Quand l'allergie aux pollens est handicapante, comment la traiter ?
Lorsque les symptômes de la rhinite allergique deviennent handicapants au quotidien et sur de longues périodes, il faut consulter son médecin pour bénéficier d’un traitement. Ces pollens sont tellement répandus qu’ils sont pratiquement impossibles à éviter, même si l’on ne court plus en extérieur ou qu’on évite de sortir s’il fait beau ou s’il y a du vent.
Le traitement des symptômes repose sur des antihistaminiques (dans le nez ou les yeux), à prendre dès le tout début des symptômes pour améliorer leur efficacité et donc contrer au mieux l’inflammation provoquée par les pollens. L’idéal, si vous avez un passé de rhinite allergique handicapante, reste de consulter la carte des pollens publiée par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), afin de débuter le traitement avant même que les symptômes n’apparaissent… Le cas échéant, des corticoïdes (par voie locale, dans le nez) peuvent également être prescrits si les antihistaminiques sont insuffisants.
Ces conseils sur le traitement concernent aussi les allergiques aux pollens de graminées.
Enfin, si le traitement ne donne pas satisfaction, votre médecin pourra vous proposer d’envisager pour l’année prochaine une désensibilisation ou immunothérapie spécifique, qui consiste à administrer des doses progressivement croissantes d’allergènes afin de « rééduquer » le système immunitaire.
Attention, ce traitement est long (au moins 3 ans) et cher, mais il ne repose presque plus sur des injections. Aujourd’hui, le patient dépose lui-même sous sa langue des gouttes ou des comprimés.
Concernant les pollens d’arbres, la désensibilisation est généralement débutée 4 mois avant le début estimé de la saison pollinique.
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