- 1 - La consultation préanesthésique
- 2 - La dernière étape avant l'opération
- 3 - Les précautions à prendre avant une anesthésie
- 4 - Le travail de l'équipe anesthésiste
- 5 - Les risques liés à l'anesthésie
- 6 - Les produits anesthésiants
- 7 - Les différentes anesthésies
- 8 - Après l'opération...
- 9 - Un jeûne à respecter
Les différentes anesthésies
Trois types d'anesthésies sont possibles et varient selon le type d'intervention, le choix du patient et son état de santé. L'anesthésie générale endort complètement le patient après une injection ou une inhalation de produits. Le réveil n'est plus aussi difficile et désagréable grâce à une amélioration de la prise en charge du patient. On l'opposait souvent à l'anesthésie locale qui n'endort juste que la partie opérée. Ce type d'anesthésie n'est plus que rarement utilisé. En revanche l'anesthésie loco-régionale a gagné du terrain depuis ces dernières années. Elle complète ou remplace une anesthésie générale. Son risque est moindre et elle permet une meilleure prise en charge de la douleur. Elle peut être centrale (péridurale ou rachianesthésie) ou périphérique pour insensibiliser un membre par exemple. Une injection va endormir le nerf de la région à opérer. L'anesthésie s'installe au bout d'une vingtaine de minutes.
La salle de réveil
Une fois l'opération terminée, le patient est emmené en salle de réveil. Une étape essentielle pour surveiller son état et vérifier que le réveil se déroule sans complication après une anesthésie générale ou loco-régionale. La salle de réveil a été rendue obligatoire par le décret de 1994 pour améliorer la sécurité de l'anesthésie et prévenir les risques post opératoires. Un protocole qui a permis l'élimination d'un des principaux risques lié à l'anesthésie : l'asphyxie au réveil. La respiration est contrôlée dans la salle de réveil. Une équipe d'infirmiers et de médecins s'assure que le patient n'ait pas de complication post opératoire immédiate et que la prise en charge de la douleur soit optimale.
Après l'opération...
Un seul mot d'ordre : repos ! Pas question de commencer les douze travaux d'Hercule sous prétexte que vous avez une montagne de dossiers en retard à rattraper. Un sommeil réparateur accélèrera la récupération. «L’alcool et le tabac sont à proscrire pendant au moins quatre semaines suivant l'opération», insiste le docteur Laurent Jouffroy. Une bonne occasion pour vous aider à arrêter la cigarette ! Pas d'inquiétude à avoir si vous devez subir une autre intervention au cours des prochaines semaines. «Il n’y a pas de limitation d'anesthésie dans une année ni de temps d'intervalle recommandé entre deux opérations, souligne le président de la SFAR. Tout dépend du type d'intervention à subir.»
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