Les aoûtats, ça démange !
Une fois les œufs d'aoûtat pondus dans le sol, les larves présentent dans l'herbe se fixent à la première occasion sur un vertébré à sang chaud, chien, chat ou homme. Elles grimpent ensuite le long des membres, à la recherche d'un endroit humide et couvert. C'est ainsi que l'aine, les aisselles, le dessous des seins, les creux (comme derrière les genoux), les parties génitales et toutes zones transpirant facilement, sont principalement touchés par les lésions d'aoûtats. Lorsque la région propice est atteinte, les larves, dont la taille avoisine les 0,25mm, mordent leur hôte afin de se nourrir de sa lymphe. Les lésions cutanées ainsi formées sont appelées « papules », elles mesurent un à deux centimètres, et provoquent des démangeaisons pendant 5 à 6 jours. Sans laisser de cicatrices, les larves se laissent choir au sol une fois repues.
Des signes caractéristiques
Des démangeaisons, particulièrement dans les zones de frottement, centrées autour d'un petit orifice et associées à une rougeur constituent les symptômes de la morsure de l'aoûtat. Parfois, un oedème est présent, notamment au niveau des parties génitales. Les surinfections sont alors fréquentes et des pigmentations résiduelles sont possibles, principalement en milieu tropical. La promenade en prairie ou en forêt confirme le diagnostic.
Traitement et prévention
Les parasites ne restant que quelques jours sur la peau, les démangeaisons importantes peuvent être calmées en appliquant des corticoïdes locaux ou une pommade à base de crotamiton.
Quant à la prévention, il suffit d'éviter le contact avec l'herbe, notamment, ne vous roulez pas dans l'herbe et prévoyez toujours une couverture lorsque vous faites un pique-nique.
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