Bardane

Résistante et commune dans les terrains en friche où elle peut atteindre deux mètres, on connait généralement la bardane par le biais de ses fruits que les enfants s’amusent à lancer : recouverts de crochets, les fruits de la bardane s’agrippent aussi bien aux vêtements qu’aux poils des animaux et permettent ainsi de disséminer les graines de la plante.

En phytothérapie, ce sont majoritairement les racines, qui s’enfoncent verticalement dans le sol jusqu’à un mètre, qui sont utilisées, bien qu’il soit également possible de se servir des feuilles en cataplasme. La bardane est connue au Japon sous le nom de « Gobo » où sa racine est cuisinée en salade.

Contre la peau grasse

La racine de bardane est traditionnellement utilisée et ce depuis fort longtemps pour soigner les affections de la peau. L’histoire raconte même qu’elle aurait guéri le roi Henri III d’une grave maladie de peau, etpeut-être même d’une syphilis. Elle est principalement recommandée pour assainir les peaux grasses et lutter contre l’acné.

Elle aurait aussi des résultats en traitement contre l’eczéma, le psoriasis ou la furonculose. L’Agence européenne des médicaments reconnaît son usage traditionnel dans les affections de la peau, notamment celles liées à un excès de sébum comme l’acné (1). La racine de bardane contient de l’inuline ainsi que des polyacétylènes à effet antibiotique.

La racine de bardane est également considérée comme « un draineur cutané », c’est-à-dire qu’elle favorise l’élimination des toxines par la peau (les glandes sudoripares), ce qui aide à purifier l’organisme. Elle est également diurétique. On l’utilise parfois en cas de rhumatismes et de goutte. Sa teneur en inuline pourrait expliquer son utilisation traditionnelle contre le diabète.