Le bisphénol S sur la sellette
Bisphénol A ou S : des similitudes ?
Deux études japonaises suggèrent que le bisphénol S serait aussi un perturbateur endocrinien et qu’il se dégraderait encore plus lentement dans les milieux aquatiques que le bisphénol A. Il serait donc encore plus persistant ! Bien sûr, d’autres études seraient nécessaires pour le confirmer, mais cela montre bien les limites de la législation actuelle : remplacer une substance nocive par une autre, peu étudiée, c’est un peu comme jouer à la roulette russe. Or la logique voudrait que seule une substance ayant déjà passé tous les tests d’innocuité, puisse se substituer à une autre, réputée nocive.
Et les caissières dans tout ça ?
Etant donné qu’elles manipulent des tickets de caisse au bisphénol S à longueur de journée, les caissières sont les premières exposées. Un médecin qui est aussi député maire de Saint Jean (Haute Garonne), Gérard Bapt, demande donc que des mesures soient prises pour protéger les caissières enceintes du bisphénol S en attendant qu’un autre procédé chimique plus sûr soit trouvé pour imprimer les fameux tickets.
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