Calendrier vaccinal 2012 : peu d’innovation
Le calendrier vaccinal 2012 comporte cette année peu d’innovation. Citons néanmoins les changements « qui méritent d’être soulignés ». Le point sur les nouveautés du calendrier vaccinal 2012.
Quoi de neuf dans le calendrier vaccinal 2012 ?
- Un vaccin nasal contre la grippe pour les enfants à risque : la vaccination contre la grippe saisonnière reste un problème d’actualité. Un nouveau vaccin a obtenu une autorisation de mise sur le marché chez les enfants de 2 à 17 ans. Il s’agit d’un vaccin vivant atténué qui s’administre par voie nasale, et dont la supériorité chez l’enfant a été démontrée par rapport au vaccin classique inactivé.
- La vaccination antigrippale chez la femme enceinte doit être maintenue quel que soit le stade de la gestation, d’autant plus que cet acte vaccinal « protège les nourrissons contre la grippe durant les six premiers mois, période pendant laquelle cette maladie peut être grave voire mortelle ». Les personnes atteintes d’obésité sont également à risque de complications et doivent se faire vacciner contre la grippe.
- Les infections invasives à pneumocoque : les recommandations vaccinales contre le pneumocoque chez l’adulte sont en cours de révision. La revaccination tous les cinq ans des personnes à risque est à l’étude.
- Tuberculose : Mayotte, désormais département français, présente une situation épidémiologique particulière. À l’instar de la Guyane, Mayotte est désormais dotée d’un calendrier vaccinal spécifique qui comporte une recommandation de vaccination de tous les enfants par le BCG et ce, dès la naissance.
- Recommandations spécifiques chez les immunodéprimés ou aspléniques : certaines catégories de personnes sont difficiles à vacciner, comme les immunodéprimées ou aspléniques (risque majoré d’infections graves alors que leur état immunitaire ou les traitements qu’elles reçoivent peuvent entraver la réponse aux vaccins). En conséquence, le calendrier 2012 comprend désormais un tableau spécifique à leur destination.
La vaccination des adolescents et des jeunes adultes
Parce qu’ils sont en bonne santé, consultent peu et sont peu réceptifs aux messages de prévention, les adolescents et les jeunes adultes se vaccinent peu contre la coqueluche, la varicelle, le méningocoque C et le papillomavirus.
Or en l’absence de rattrapage vaccinal, de nouvelles flambées épidémiques de rougeole sont à craindre.
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Source : Institut de veille sanitaire (InVS), Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) 10 avril 2012 / n° 14-15, http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/BEH-Bulletin-epidemiologique-hebdomadaire/Derniers-numeros-et-archives/Archives/2012/BEH-n-14-15-2012.