Cancer du col de l’utérus : la vaccination n’augmente pas les IST
La vaccination contre les papillomavirus
Le vaccin contre les papillomavirus est destiné aux jeunes filles de 11 ans. Cet acte vaccinal protège contre 70% des cancers du col de l’utérus. Il faut bien comprendre que toutes les femmes sont amenées à rencontrer ces virus dès leurs premiers rapports sexuels, mais elles les éliminent dans la grande majorité des cas. C’est seulement dans de rares cas que les papillomavirus provoquent des lésions cancéreuses. En prévention, on vaccine les jeunes filles avant leur tout premier rapport sexuel, soit dès l’âge de 11 ans, avec un rattrapage jusqu’à 19 ans si les rapports sexuels ont débuté moins d’un an auparavant.
Le rapport sexuel à risque n’augmente pas avec le vaccin contre les papillomavirus
Se sachant vaccinées contre les papillomavirus, les adolescentes auraient pu négliger les mesures de protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Une étude américaine démontre que ce n’est pas le cas. Celle-ci a porté sur 21.000 adolescentes âgées de 12 à 18 ans et vaccinées contre les papillomavirus. L’évolution du taux des IST dans cette population a été comparée à 186.000 jeunes filles de même âge non vaccinées. Résultat, le taux des IST n’augmente pas plus chez les sujets vaccinés. Les IST progressent de la même façon dans les deux groupes, indiquant des comportements sexuels identiques, que les adolescentes soient ou non vaccinées.
Attention, la vaccin contre les papillomavirus ne protège pas contre la totalité des cancers du col de l’utérus, le dépistage par frottis reste donc indispensable. Il doit être réalisé tous les 3 ans à partir de 25 ans et jusqu’à 65 ans.
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