Cancer colorectal : 10 facteurs de risque à connaître
Le cancer colorectal se caractérise par une multiplication anarchique des cellules qui tapissent le côlon. Dans 8 cas sur 10, cette masse cancéreuse se développe à partir d’une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux ou adénome.
"Ces tumeurs bénignes sont très fréquentes et restent généralement sans gravité, mais 2 à 3 % d’entre elles se développent, grossissent et finissent par se transformer en cancer. Cette transformation est lente, elle prend en moyenne plus de 10 ans", précise l’institut national du cancer.
Cancer du côlon : quels sont les signes ?
Le cancer du côlon est le 3e cancer le plus fréquent chez l’homme après ceux de la prostate et du poumon, et le 2e chez la femme. Plusieurs symptômes peuvent attirer l’attention sur une potentielle présence d’une tumeur cancéreuses dans le côlon :
- des douleurs abdominales ;
- du sang dans les selles ;
- une constipation soudaine ou qui s’aggrave ;
- une diarrhée qui ne diminue pas ;
- une envie constante d’aller à la selle ;
- une impression que l’évacuation des selles est incomplète ;
- des efforts d'expulsion des selles douloureux et inefficaces.
Des signes plus généraux peuvent accompagner ces troubles du transit intestinal :
- des nausées et des vomissements ;
- une perte de poids inexpliquée ;
- une anémie inexpliquée ;
- une grande fatigue ;
- une fièvre qui dure…
"Le cancer du côlon peut également être suspecté si le test immunologique de recherche de sang dans les selles effectué dans le cadre du programme national dépistage du cancer colorectal se révèle positif", précise l’Institut National du Cancer sur son site internet.
Comme pour l’ensemble des cancers, plus la tumeur maligne est repéré tôt, plus grande sont les chances de survie. Plusieurs facteurs peuvent augmenter vos risques de souffrir d’un cancer du côlon. La rédaction E-santé les détaille en images :
L'âge
Le risque de cancer du côlon augmente avec l'âge. Le risque est plus important de l'avoir après 50 ans. D'ailleurs, l'âge moyen au diagnostic est d'environ 70 ans.
Les polypes
Le fait d'avoir des polypes augmente les risques de développer un cancer colorectal.
La charcuterie et la viande rouge
Un régime très riche en viande rouge et/ou charcuterie favorise le développement d'une tumeur maligne dans le côlon.
Un régime pauvre en fibres
L'alimentation joue un rôle clé dans la santé. Si le régime est trop pauvre en fibres, l'organisme ne peut bénéficier des vertus protectrices de ces aliments. Ce qui favorise le développement du cancer colorectal.
Une consommation excessive d'alcool
Une consommation excessive d'alcool favorise le développement du cancer. Pour mémoire, il est recommandé de ne pas consommer plus de 10 verres d'alcool par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour. De plus, il faut avoir des jours dans la semaine sans boire de boissons alcoolisées.
Les antécédents familiaux
Si un membre de la famille a eu un cancer colorectal, le risque d'en développer un est plus important.
Les antécédents personnels
Le risque de développer un cancer du côlon est plus importants chez les personnes ayant déjà eu un cancer colorectal. Il est également plus élevé chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique), de maladies génétiques (polypose adénomateuse familiale) ou de syndrome de Lynch (ou HNPCC).
Le surpoids
Le surpoids et l'obésité sont des facteurs de risque du cancer du côlon.
Le tabac
Fumer augmente les risques de cancer colorectal.
La sédentarité
La sédentarité augmente les risques de souffrir d'un cancer du côlon.
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