Cancer de la prostate : l’importance du dépistage avant les métastases
Sommaire
Le dépistage du cancer de la prostate en pratique
En 2016, voici les recommandations de l’Association Française d’Urologie :
- Le dépistage est utile entre 50 et 75 ans (45 -75 ans chez les hommes afro-cubains). Au-delà, les cancers étant d’évolution lente (10 à 15 ans), le risque de décéder d’un cancer de prostate est faible au vu de l’espérance de vie.
- Pas de dépistage ni de diagnostic précoce sans information. Le médecin doit donner à son patient le choix de se faire dépister ou pas.
- D’un point de vue médico-légal, un médecin ne doit pas refuser de prescrire un dosage de PSA si un homme le lui demande.
En fonction du taux de PSA de la personne et de son âge, la fréquence du dépistage varie :
- A 50 ans et taux de PSA <1 ng/ml : un dosage est préconisé tous les 5 ans.
- A 60 ans et taux de PSA<1 : il n’est pas utile de continuer à faire doser son PSA car il n’y aura pas de répercussion sur l’espérance de vie. 50% des hommes (dits "à faible risque") ont un PSA<1 à 60 ans.
- Entre 45 à 49 ans avec un taux de PSA compris entre 1 et 1,6 ou entre 50 et 55 ans avec un taux de PSA compris entre 1 et 1,9 ou à 60 avec un taux de PSA compris entre 1 et 2 : ce groupe "à risque intermédiaire" doit doser son taux de PSA tous les 2 à 5 ans.
- Entre 45 et 49 ans avec un taux de PSA au moins supérieur à 1,6 et 1,9 ; ou entre 50 et 55 ans avec un taux de PSA au moins supérieur à 1,9 ; ou à 60 ans avec un taux de PSA supérieur à 2 : le PSA est annuel pour ce groupe "à haut risque".
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Source : (1) European Urology, June 2016 DOI: 10.1016/j.eururo.2016.05.043 ; (2) Institut National du cancer : Les cancers en France - édition 2014.
D’après un entretien avec le Pr Thierry Lebret, chef du service d’urologie de l’hôpital Foch et Président de l’Association Française d’Urologie (AFU).
D’après un entretien avec le Pr Thierry Lebret, chef du service d’urologie de l’hôpital Foch et Président de l’Association Française d’Urologie (AFU).