Cancer du sein : une alternative contre les métastases cérébrales
Cancer du sein HER2 positif : les métastases cérébrales sont fréquentes
Près d'une femme sur deux atteinte d'un cancer du sein, dit HER2 positif, développe des métastases cérébrales.
La radiothérapie est aujourd'hui le traitement de référence pour traiter ces lésions.
L'essai clinique français LANDSCAPE a évalué sur 45 patients âgés de 56 ans en moyenne l'utilisation en première ligne de l'association de deux molécules, le lapatinib et la capécitabine, jusqu'alors testées uniquement après la radiothérapie.
Une association de molécules diminue le risque de métastases cérébrales
Deux patients sur trois ont présenté une baisse mesurable des tumeurs cérébrales. Si la moitié des patients ont eu des effets secondaires notables (diarrhées, fatigue, syndrome mains-pieds) pendant le traitement médicamenteux, celui-ci a permis de repousser de 5,5 mois en moyenne la progression des métastases.
Le recours à la radiothérapie du cerveau entier est ainsi intervenu environ huit mois plus tard, limitant d'autant les effets secondaires liés à l'irradiation.
Une seconde piste se dégage d'un autre essai pré-clinique réalisé à l’Université Harvard (États-Unis). Les chercheurs ont cette fois-ci associé trois molécules : le trastuzumab, le lapatinib et un anticorps dirigé contre le récepteur d'un facteur de croissance, le VEGF. Ce dernier composé permet de freiner la progression des vaisseaux sanguins qui favorise la croissance des métastases.
D'après les premiers résultats, cette trithérapie inédite prolonge la survie des sujets d'un facteur 5, contre un facteur 2 en l'absence de l'anticorps.
Reste maintenant à évaluer précisément la toxicité de cette association de molécules.
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