Moins d'effets toxiques pour l'organisme
Par ailleurs, les enveloppes graisseuses des liposomes fondent sous l'effet de la chaleur, ce qui permet de délivrer préférentiellement les agents chimiothérapeutiques au cœur des tissus chauffés. Les autres tissus reçoivent une dose de médicament beaucoup plus faible, permettant ainsi d'utiliser des doses 30 fois supérieures à celles employées habituellement, « sans empoisonner le reste du corps » précise le Dr Blackwell.
Le traitement
Les premiers essais cliniques ont été menés sur 21 femmes atteintes d'un cancer résistant au traitement et dont le caractère invasif des tumeurs ne permettait pas d'opération. Ces femmes ont subi quatre séances de chimiothérapie avec hyperthermie. Les séances duraient une heure chacune et étaient renouvelées trois fois, à trois semaines d'intervalle.
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