Cancers du sein : baisse du risque de récidive entre les années 1990 et 2000
Les cancers du sein concernent près d’une femme sur huit. Malgré un taux de survie qui atteint désormais 90 % cinq ans après le diagnostic, ces cancers peuvent exposer les femmes à des séquelles importantes et à un risque de récidive élevé. Au-delà des progrès en termes de survie globale des patientes, une étude canadienne semble montrer que le risque de récidive a aussi baissé entre les années 1986 à 1992 et 2004 à 2008.
Le risque de récidive a été divisé par deux
Inhibiteurs d’aromatases, taxanes, herceptin®, augmentation des indications de radiothérapie ganglionnaire, tamoxifène, allongement de l’hormonothérapie, deuxièmes et troisièmes lignes de traitement… la multiplication des solutions thérapeutiques et l’évolution des protocoles de soins ont totalement modifié le paysage de la prise en charge des cancers du sein entre les années 80 et le début des années 2000. Parallèlement la caractérisation biologique des tumeurs a aussi changé. Exemple le plus marquant, la détection du récepteur au facteur de croissance (HER2) a permis de proposer une thérapie ciblée, l’Herceptin®, à des patientes dont la prise en charge s’avérait particulièrement difficile.
L’étude canadienne montre ainsi que, pour des femmes diagnostiquées avec un cancer du sein de stade I à III, le risque de rechute a été divisé par deux en moyenne entre les deux périodes comparées. Cette progression était effective pour tous les stades concernés et était particulièrement marquée pour les cancers avec récepteurs aux œstrogènes et HER2+ (RE+/HER2+).
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