Certains cancers sont plus fréquents dans les populations défavorisées
Cancer et statut social, une réalité !
Selon l’étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 7 février 2017, « la France fait partie des pays au monde ayant les meilleurs indicateurs globaux de santé, mais elle présente aussi un gradient social de mortalité prématurée parmi les plus marqués en Europe ». Et « le cancer est l’une des pathologies qui contribue le plus à ce gradient ». L’objectif de ce travail était de qualifier et de quantifier l’influence de l’environnement socioéconomique sur l’incidence de 15 types de cancer. On constate ainsi que les cancers de l’estomac, du foie, des lèvres-bouche-pharynx et du poumon dans les deux sexes sont plus fréquents dans les populations défavorisées. Il en est de même des cancers du larynx, de l’œsophage, du pancréas et de la vessie chez l’homme et du cancer du col de l’utérus chez la femme. Inversement, les populations favorisées sont davantage touchées par le mélanome dans les deux sexes, les cancers de la prostate et du testicule chez l’homme et les cancers de l’ovaire et du sein chez la femme.
Lutter contre les inégalités et réduire les cas de cancer
L’étude conclut que « près de 15 000 cas de cancers pourraient être évités en France chaque année par l’amélioration des conditions de vie et la promotion de la santé des populations les plus défavorisées. » La lutte contre les inégalités sociales de santé reste une priorité des organisations internationales en santé.
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