Les personnes âgées avec un rythme de sommeil irrégulier sont 3 fois plus à risque de subir un déclin cognitif
Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont suivi 826 personnes, sans signe de déclin cognitif. L'âge moyen était de 76 ans, et l’étude s’est étendue sur une durée de 20 ans. Plusieurs informations ont été recueillies : leur durée de sommeil chaque nuit et leurs résultats à des tests neuropsychologiques pour évaluer leur fonction cognitive.
A lire aussi :
Alzheimer : 9 questions pour savoir si vous êtes à risqueD’après les résultats de l’étude qui ont été analysés pendant 3 ans, les personnes ayant une nuit d’une durée moyenne de moins de 7 heures, qualifiés de « petits dormeurs », avaient un risque de déclin cognitif 3,6 fois plus élevé. L’équipe a déclaré : « Ces résultats sont cohérents avec ceux d'études antérieures. De plus, et à notre connaissance non rapportée précédemment, cette étude a révélé qu'une plus grande variabilité de la durée du sommeil autodéclarée au fil des décennies, plutôt qu'une diminution plus constante de la durée du sommeil, était associée de manière significative aux troubles cognitifs. »
Comment se prémunir de la démence ?
Certains facteurs de risque liés à la démence peuvent être modifiables comme l’explique le gouvernement canadien. Ainsi, il est recommandé de rester actif, d’éviter de fumer, limiter sa consommation d’alcool et gérer les problèmes de santé chronique tels que le diabète et l’hypertension.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.