Quand l'acné devient obsession...
Le problème avec les cicatrices d'acné, c'est qu'elles se transforment souvent en obsessions. Il m'arrive de recevoir des personnes ayant à la fois des cicatrices d'acné et des cicatrices provenant d'un accident de voiture. Alors que moi je ne vois que ces dernières, elles, focalisent sur leurs cicatrices d'acné qui sont pourtant plus anciennes.Et comme nous ne pouvons pas les effacer totalement, les personnes ne sont jamais complètement satisfaites. Moi-même et l'entourage trouvons que les cicatrices sont formidablement atténuées, que le résultat est spectaculaire, mais les patients veulent toujours aller plus loin, tellement leur complexe est intense. J'en arrive parfois à imposer l'arrêt du traitement en leur expliquant que je ne peux pas aller plus loin et qu'ils ne sont pas bons juges. En revanche, même s'ils veulent poursuivre les interventions, ils sont contents de l'amélioration.Et pour finir, juste un mot sur les reprises de cicatrices, celles qui ont lâché avec le temps, qui se sont élargies, celles qui ne sont jamais devenues esthétiques par exemple. La chirurgie permet d'obtenir quelque chose de joli, excepté à certains endroits comme au niveau du genou où il est impossible d'obtenir une immobilité de plusieurs mois. En conclusion, il faut bien comprendre qu'on ne peut rien faire sur une cicatrice qui a moins de six mois à un an car elle évolue. Il faut donc attendre la fin du processus de cicatrisation avant d'envisager d'intervenir et de choisir la technique la plus adéquate.
A lire
"La médecine anti-âge", Dr Catherine de Goursac, éditions Ellébore.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.