Le danger des médecines alternatives
Le centre d'observation de l'OMS, à Uppsala, note également une augmentation du nombre de cas de complications ces dernières années : les réactions indésirables ont plus que doublé en trois ans ! Même si les produits sont d'excellente qualité, encore faut-il correctement les utiliser. A défaut, de graves complications peuvent survenir. Les responsables du centre illustrent leurs propos d'exemples, comme des cas de pneumothorax provoqués par des acupuncteurs non qualifiés en Norvège, des paralysies provoquées par des thérapeutes manuels ou encore des hémorragies opératoires à la suite de consommation de ginkgo biloba.
Sans se déclarer hostile à ces médecines, à condition que les risques soient minimes, l'OMS a décidé de présenter ses recommandations concernant ces pratiques. Certaines invitent les pouvoirs publics à veiller à ce que les consommateurs disposent des informations nécessaires, à ce que les praticiens soient qualifiés et accrédités, à encourager les échanges entre praticiens traditionnels et classiques. Mais également, à encourager l'élaboration de normes de qualité et de recommandations thérapeutiques et à normaliser les critères de formation et de compétences des praticiens. Et enfin, l'OMS incite les consommateurs à participer activement à leur choix, en se posant au moins certaines questions clés : le traitement est-il adapté à la pathologie ? Est-il dispensé par un praticien possédant la formation ou les compétences requises ? Est-il accrédité ou diplômé ? La qualité du traitement a-t-elle été prouvée ? Quelles sont les contre-indications ? Etc.En d'autres termes, les patients doivent se renseigner avant de se soumettre à l'une ou l'autre des médecines alternatives.
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