Les dégâts psychiques du cannabis chez les jeunes
1° Fumer du cannabis peut aggraver une dépression déjà existante. Cela peut aussi déclencher des dépressions. Dans ce cas, il s'agit en fait de dépressions sous-jacentes relativement bien supportées jusque-là et qui se trouvent subitement fortement intensifiées.
2° Il a été démontré que le cannabis peut déclencher une grave maladie mentale, la schizophrénie, si la consommation débute avant l'âge de 15 ans. De plus, chez les schizophrènes, l'usage de cannabis peut entraîner des délires importants, intensifiant la pathologie.
3° L'usage de cannabis augmente le nombre de comportements à risques potentiellement très graves, voire mortels : conduite dangereuse, abus sexuels, non usage de préservatifs, défonce
4° La consommation de cannabis entraîne un trouble important de la motivation. Cet élément peut sembler moins grave, mais il est très fréquemment présent chez tous les fumeurs. De quoi s'agit-il ?D'une négligence de soi (pas envie de s'habiller, de se laver ), une distractibilité et une léthargie (pouvoir regarder par la fenêtre pendant des heures ), un appauvrissement intellectuel (troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire ). Ce manque de motivation peut ressembler à une dépression, mais il ne peut être amélioré par un traitement antidépresseur. Les conséquences peuvent être dramatiques sur les projets professionnels : un adolescent, jusque-là intéressé par une voie professionnelle, peut s'en désintéresser totalement, et laisser passer des chances de préparer un avenir qui lui aurait convenu parfaitement.
A savoir
Même si l'on ne décrit pas de dépendance chimique, des troubles psychiques peuvent entraîner une dépendance d'une autre nature :
- le cannabis augmente les troubles du sommeil : un jeune peut en arriver à ne plus pouvoir dormir sans avoir pris un ou plusieurs joints ;
- le frein motivationnel va entraîner une difficulté à arrêter le cannabis, par incapacité à se motiver pour arrêter tout simplement !
Alors, l'idéal, c'est encore d'être informé et d'informer les jeunes, mais aussi les très jeunes, bien avant l'adolescence, pour leur faire prendre conscience que leur plus grande richesse, c'est leur cerveau, et qu'ils ont intérêt à bien le traiter pour le garder fonctionnel, et capable de leur apporter les plaisirs et les satisfactions que la vie leur réserve !
Et pour arrêter ? Le meilleur starter, c'est une accroche motivationnelle (pour contrer le trouble de la motivation) : l'envie de reprendre un sport apprécié, l'envie de réussir des études pour choisir un métier que l'on aime, etc.
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