Ebola : l’espoir d’un vaccin
Pour contracter le virus de l’Ebola, il faut être en contact direct avec un malade, ce qui en limite les risques de propagation rapide à grande échelle.
C’est donc plutôt la dangerosité du virus qui inquiète : en effet, plus de la moitié des personnes qui le contractent, décèdent, d’où l’intérêt de la mise au point d’un vaccin…
Un vaccin en essai clinique dès le mois prochain
Les laboratoires n’ont pas attendu les derniers cas d’infection par le virus Ebola pour se mettre au travail. Plusieurs vaccins sont déjà à l’étude : les laboratoires GSK doivent même lancer des essais cliniques dès le mois prochain.
Parallèlement, un traitement développé par les forces armées américaines (le ZMapp) est à l’étude : il s’agit d’un cocktail de trois anticorps dits monoclonaux, c'est-à-dire capables de reconnaître les cellules infectées par le virus et de déclencher une réaction immunitaire.
Efficace chez le singe, il a été testé chez deux Américains contaminés : les deux ont échappé à la mort, mais il est impossible de conclure si cette issue favorable est imputable au traitement ou si ces deux personnes infectées auraient de toute façon échappé à une issue fatale.
La question de proposer ce traitement expérimental à tous les malades d’Ebola est donc en débat …
Près de mille morts
Le virus Ebola est connu depuis 1976. Actuellement, il sévit surtout en Afrique de l’ouest : sont notamment touchés, la Guinée, le Nigeria, le Liberia et la Sierra Leone.
Pour contracter le virus, il faut un contact direct avec le sang du malade ou d’autres liquides biologiques. C’est pourquoi des mesures de quarantaine ont été prises vis à vis des personnes contaminées.
Malheureusement, dans certains hôpitaux où le manque de protections se fait cruellement sentir, des membres du personnel soignant ont aussi été touchés…
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