Ecstasy et Parkinson : l'erreur est humaine
En septembre 2002, la publication de l'équipe du Pr George Ricaurte de la Faculté de médecine Johns Hopkins à Baltimore dans le Maryland, affirmait que chez le singe, la prise d'une dose du neurotransmetteur appelé NMDA (l'équivalent d'une prise d'ecstasy en rave party) détruisait 40% des neurones dopaminergiques, phénomène directement impliqué dans la maladie de Parkinson. A l'époque, cette découverte avait suscité nombre de polémiques.
Depuis, devant l'incapacité de reproduire cette étude, les auteurs ont finalement découvert qu'ils avaient tout simplement employé un produit à la place d'un autre. Ainsi, les singes n'avaient pas reçu du NMDA mais de la méthamphétamine, un produit livré le même jour par le même fournisseur. Cette erreur d'étiquetage a été confirmée par l'analyse des cerveaux congelés des animaux sur lesquels avait été menée l'expérience.
Quoi qu'il en soit, la remise en question des effets de l'ecstasy sur les neurones dopaminergiques n'enlève rien à sa très haute toxicité, notamment sur le système sérotoninergique et cardiovasculaire.
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