Elle accouche de son premier enfant à 57 ans !
Alessandra Chiapparini, 57 ans, et son mari Sergio Marangoni ont parcouru un long chemin pour avoir leur fille née le 3 juin 2019. Le couple d'origine italienne a été en Ukraine pour bénéficier d'une fécondation in vitro rendue possible grâce à un don d'ovocyte.
Ils se sont ensuite installés en France où la grossesse très tardive a été suivie par le docteur Giacomo Serboli, gynécologue à la maternité du centre hospitalier de Briançon (Hautes-Alpes).
Le docteur a expliqué au Dauphiné Libéré "nous n'avons pas une expérience énorme (concernant les accouchements des femmes de plus de 55 ans), mais le principal risque est l 'hémorragie post-partum. C'est un risque que toutes les femmes ont, mais pour cette tranche d'âge il est vraiment accru".
Pour éviter cette complication, l'équipe médicale a préféré réaliser une césarienne. L'opération programmée n'a pas rencontré de problème. La maman et la petite Greta se portent très bien.
Les grossesses tardives demandent un suivi plus important du bébé, surtout au troisième trimestre. "Il faut surveiller le développement ainsi que la fonction placentaire", a précisé le médecin. Et avec ses 2,610kg, Greta est bien un petit bébé. "En effet, dans cette grossesse, même si tout s’est bien passé, la petite a un petit retard de croissance, mais c’était connu", ajoute-t-il.
Les complications des grossesses à 40 ans
Les grossesses tardives comportent plus de complications, surtout après 43 ans. Elles demandent ainsi une surveillance accrue. Les risques de fausse-couche et d’anomalies chromosomiques du fœtus (trisomie 21, trisomie 18...) sont plus élevés.
Par ailleurs en plus des petits poids à la naissance, on observe plus de prématurité lors d'une grossesse tardive. Les risques de décès in-utero sont aussi plus élevés si la maman a plus de 45 ans. En effet, les femmes de cet âge présentent souvent une mauvaise vascularisation utérine due au vieillissement de l’utérus qui impactent le développement du fœtus.
Les futures mamans font également face à de nombreuses complications. Elles sont plus de risques de développer un diabète gestationnel, une hypertension artérielle ou une pré-éclampsie.
De plus, les femmes qui comme Alessandra Chiapparini ont eu recours à un don d’ovocyte présentent un risque plus important de développer une hypertension artérielle.
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