Epidémie de grippe 2012 : un mois de retard par rapport aux épidémies de grippe précédentes
L’épidémie de grippe arrive avec un mois de retard
Ce n’est pas la première fois que ce type de scénario se produit : il y a plus de dix ans déjà, l’épidémie de grippe n’avait débuté qu’en mars, avec une souche australienne. Exactement comme aujourd’hui où l’épidémie de grippe est tardive : plus de trois millions de personnes ont néanmoins été touchées par la grippe, à commencer par la région Nord - Pas de Calais, depuis la fin février.
En cause : le froid arrivé avec retard et propice au développement de ce virus. En contrepartie, ce retard a laissé davantage de temps aux retardataires pour se faire vacciner contre la grippe.
Et même si en raison d'une mutation partielle des souches H3N2, le vaccin anti-grippe est un peu moins performant cette année, il n’en reste pas moins recommandé pour les personnes les plus fragiles.
La vaccination anti-grippe protège au-delà de l’infection
Si le vaccin anti-grippe est autant recommandé chez les personnes les plus fragiles, c’est parce qu’une grippe peut faire le lit d’une surinfection pulmonaire, bien plus grave.
Mais pas seulement. On sait également que l’inflammation provoquée par le virus de la grippe peut provoquer la rupture d’une plaque graisseuse à l’origine d’accidents vasculaires cérébraux et d’infarctus du myocarde, soit deux pathologies sources de séquelles parfois graves ou de décès.
Autant de raisons justifiant de faire le vaccin anti-grippe, y compris chez les soignants (il faut à tout prix éviter de faciliter la propagation du virus)… mais aussi un minimum de règles d’hygiène quand on rend visite à un proche hospitalisé ou fragile : se laver les mains, reporter sa visite si on est enrhumé ou fiévreux, sont autant de mesures de bon sens, hélas trop souvent bafouées.
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