La fibromyalgie, des douleurs diffuses qui fatiguent...
La fibromyalgie : 8% des femmes de 55 à 65 ans
La qualité de vie de la grande majorité des personnes atteintes de fibromyalgie est altérée et leur état de santé se détériore régulièrement. Il faut dire que l'impact négatif de cette maladie couvre tous les domaines, allant de l'aptitude physique aux difficultés cognitives et émotionnelles. Les symptômes sont très perturbants tant dans la vie familiale, sociale que professionnelle : douleurs, fatigue, troubles du sommeil, perte de mémoire, désintérêt, repli sur soi…
Le poids social de la fibromyalgie est quantifiable car essentiellement lié à la perte de productivité (congés maladie, interruption de carrière, chômage, retraite anticipée, absentéisme…). Selon une étude américaine menée en 2005 (1), les fibromyalgiques comptabilisaient en moyenne 29,8 jours d'absentéisme par an (18,2 jours d'incapacité et 11,6 pour raisons médicales). Une autre étude européenne, publiée en 2008 (2), montrait que 25% des fibromyalgiques étudiés étaient sans emploi. Quant à ceux qui continuaient à travailler, ils sentaient que leurs symptômes affectaient leur productivité.
Il est important de parler de ces répercussions avec les personnes de son entourage pour mieux leur faire comprendre cette maladie et ses conséquences potentielles.
' La fibromyalgie correspond à une entité clinique fonctionnelle, faite de douleurs diffuses chroniques apparemment inexpliquées (3) '. Plus qu'une maladie, la fibromyalgie est un syndrome dont la prise en charge doit être individualisée et multidisciplinaire (rhumatologie, psychiatrie, rééducation…) précise l'Académie de médecine dans ses recommandations.
Aujourd'hui, la prise en charge thérapeutique se précise. Elle associe éducation du patient, médicaments psychotropes, thérapies cognitivo-comportementales, et rééducation comprenant activité physique et relaxation.
Quelle est la cause de la fibromyalgie ?
Les mécanismes sont aussi mieux connus et confirment une anomalie du contrôle central de la douleur. Il pourrait donc s'agir d'un trouble de la perception de la douleur, avec une réduction du seuil douloureux et un manque d'adaptation à la douleur. La sécrétion de certains neurotransmetteurs pourrait être en cause (sérotonine, adrénaline).
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