Le Gardasil®, extension de l’usage à la prévention du cancer anal
Un vaccin contre le cancer du col de l’utérus, mais pas seulement
Les papillomavirus humains (HPV), lorsqu’ils sont transmis (par voie génitale), peuvent provoquer des lésions dites pré-cancéreuses, susceptibles d’évoluer en cancers après 10 ou 15 ans. Pour s’en prémunir, deux approches complémentaires : dépister précocement les lésions, ou prévenir l’infection, grâce à un vaccin (Gardasil® ou Cervarix®).
Aujourd’hui les autorités de santé préconisent un dépistage régulier chez les femmes, ainsi qu’une vaccination des adolescentes, la majorité des cas de cancers résultant d’une infection par HPV étant des cancers du col de l’utérus. Depuis le mois de juin, le Gardasil® peut aussi être administré en prévention du cancer anal et des lésions anales pré-cancéreuses.
Les papillomavirus sont aussi responsables du cancer anal
Ce sont les résultats d’une étude menée auprès d’hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes qui ont mené l’Agence européenne du médicament à étendre l’autorisation de mise sur le marché du vaccin. Selon cette étude, la vaccination aurait permis de réduire de 75 à 85 %, environ, l’apparition de lésions cancéreuses. Ces données ayant été extrapolées aux hommes hétérosexuels et aux femmes, on peut espérer qu’une bonne couverture vaccinale fera significativement baisser le nombre de cas de cancer anal survenant chaque année en Europe, estimés à près de 7.000, dont 75 à 80 % sont dus à une infection aux HPV.
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