Une grand-mère «joue» les mères porteuses pour sa fille !
Mère et grand-mère à la fois ?
Si cette information a fait le tour du monde, c’est en raison de sa double étrangeté. D’une part, Kristine Casey étant ménopausée depuis presque 10 ans – avec un accouchement remontant à une trentaine d’années - elle a dû bénéficier d’un traitement hormonal pour espérer mener une grossesse à terme. D’autre part, pour que sa fille et son gendre soient bien les parents biologiques de l’enfant, elle a dû recevoir par fécondation in vitro, des embryons de ces derniers. En d’autres termes, elle s’est proposée comme mère porteuse. Non pas de n’importe quel enfant : mais bel et bien de celui de sa fille… Et de cette situation pour le moins étonnante, un petit garçon est né : Finnean, son petit-fils sur le plan de la filiation, mais un peu son fils le temps d’une grossesse !
Possible aux USA, interdit en France
Avoir bénéficié d’une fécondation in vitro après la ménopause, voilà qui serait impossible dans notre pays, sans compter que le statut de mère porteuse est considéré comme illégal. Autrement dit, si Kristine Casey avait été française, le petit Finnean n’aurait jamais vu le jour. Ceci, pour des raisons éthiques : en effet, cet imbroglio familial pose la question de savoir si l’on peut vraiment intervertir les rôles et les «ventres» sans qu’il y ait de retentissement psychologique, tant pour les différents membres de la famille que pour le bébé. Comme pour toute «première fois», cette famille ne va pouvoir s’appuyer sur aucun modèle et devoir tout inventer. Seul le temps dira si elle a eu raison de se lancer dans pareille aventure humaine…
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