Grossesse extra-utérine : l'échographie est souvent l'examen déterminant
Le médecin pose quelques questions et pratique un examen gynécologique. Assez souvent, une prise de sang et une échographie sont nécessaires, qui permettent de vérifier si une grossesse est en cours, si les pertes de sang ont provoqué une anémie, et si la grossesse se déroule ou non dans l'utérus.
A noter que bien évidemment, une fois la grossesse commencée, le fœtus ne se déplace plus : si une échographie a déjà été pratiquée, et si la grossesse a été visualisée avec certitude en bonne position dans l'utérus, le diagnostic de grossesse extra-utérine peut être exclu.
Le traitement de la grossesse extra-utérine
Dans la majorité des cas, le traitement se fait en urgence par laparoscopie ou coelioscopie (un endoscope est introduit par une petite incision juste en dessous de l’ombilic). L’objectif premier est de sauver la vie de la patiente, puis de préserver les chances d'une grossesse ultérieure en s'efforçant d’être le plus conservateur possible.
L’intervention chirurgicale par coelioscopie permet de vérifier directement qu'il y a bien une grossesse extra-utérine, et de l'enlever. Le plus souvent, on ôte le fœtus et le placenta.
Lorsque le diagnostic est tardif et que le sac embryonnaire est relativement gros, il est parfois indispensable de retirer la trompe en entier (ce qui n'interdit pas une grossesse ultérieure). Mais le plus souvent, la trompe peut être réparée, de manière à conserver les meilleures chances pour une nouvelle grossesse.
Parfois on peut éviter une intervention chirurgicale en injectant du méthotrexate, substance qui réduit la taille de la grossesse et la fait disparaître.
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