Grossesse môlaire : la définition

Anomalie rare, la grossesse môlaire, ou môle hydatiforme, peut être partielle ou complète. Les femmes très jeunes et celles de plus de 45 ans sont plus exposées au risque de grossesse môlaire et donc d’interruption médicale de grossesse.
© Istock

Grossesse môlaire : définition et symptômes

La môle hydatiforme, également appelée grossesse môlaire ou môle, est due à une distribution anormale des chromosomes des deux parents lors de la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde. Cette anomalie chromosomique entraîne le développement anormal du placenta.

Pâleur, vertiges, amaigrissement, saignements et altération de l’état général sont les principaux symptômes de la grossesse môlaire.

Môle complète ou partielle : les suites

On distingue deux formes de môles :

- la môle hydatiforme complète : l’échographie permet de constater l’absence d’embryon et de la cavité amniotique ; un ovule sans noyau, ou ovule anucléé, a été fécondé par un ou deux spermatozoïdes ;

- la môle hydatiforme partielle : un embryon est bien présent, mais son développement est anormal tout comme celui du placenta. Pourtant, dans cette forme de grossesse môlaire, c’est un ovule normal qui a été fécondé. Soit le développement embryonnaire s’arrête spontanément, soit une interruption médicale de grossesse est décidée.

Grossesse môlaire : complications

Il est fondamental de diagnostiquer au plus vite une môle hydatiforme car, en l’absence de prise en charge, et donc d’évacuation du contenu utérin, le tissu môlaire resté dans l’utérus est susceptible de se transformer en tumeur agressive, ou choriocarcinome, pouvant envahir les organes à proximité de l’utérus. Il s’agit dans ce cas d’une môle invasive. Ce type de cancer rare fait partie des tumeurs trophoblastiques gestationnelles (TTG).

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