Halte à la violence routière !
Le 7 avril sera une nouvelle occasion de parler des accidents de la route, sources d'un nombre incroyable de décès et d'incapacités, lesquels sont paradoxalement « évitables » au regard du terme « accidents ». En effet, « l'accident de la route n'est pas une fatalité. »
Certes, la lutte est fortement engagée dans certains pays développés grâce aux politiques et à de nombreux programmes de prévention : limitation de vitesse, lutte contre l'alcool au volant, amélioration de la visibilité des piétons, des cyclistes, port de la ceinture, aménagement des voiries, etc. Mais, malgré des écarts très importants entre les pays pauvres et les pays riches, le problème est toujours là : chaque jour, on dénombre 140.000 blessés sur les routes du monde ; 3.000 personnes en décèdent, tandis que 15.000 resteront handicapées à vie.
En 1990, les traumatismes par accident de la route étaient au 9e rang des principales causes de morbidité. Si l'on se projète en 2020, ils atteindront la 3e place. De même, si les tendances actuelles se poursuivent, le nombre des tués et blessés sur les routes augmentera de 60%, entre 2000 et 2020. La plupart de ces accidents surviendront dans les pays en développement où de plus en plus de personnes utilisent des transports motorisés. Dans ces pays, les cyclistes, les motards, les usagers des transports en commun et les piétons sont particulièrement exposés aux traumatismes dus aux accidents de la circulation.
Soyons toutefois objectifs, comme l'a déclaré le 21 janvier 2004 le Pr William Dab, directeur général de la Santé, lors de la 113e session du Conseil exécutif de l'OMS : « du point de vue de l'efficacité comme du coût, les efforts des 18 derniers mois pour la sécurité routière sont les meilleures mesures de santé publique jamais prises dans notre pays : ils ont permis de sauver plus de 1.000 vies et d'éviter des milliers d'incapacités. »
L'OMS proposera cinq domaines-clés pour des interventions efficaces afin d'obtenir des routes plus sûres.
Nous devons tous réfléchir et le cas échéant modifier nos comportements. Nous sommes tous acteurs !
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