Des hépatites A …dues à des tomates !
Un risque minime mais réel
Ce n’est pas la tomate elle-même qui est en cause, mais plutôt son mode de culture. En effet, l’eau utilisée pour arroser les terres agricoles était contaminée par le virus de l’hépatite A. Un risque, hélas, relativement élevé dans certains pays d’Asie et d’Afrique. Conséquence : les tomates contaminées et envoyées dans divers pays dont la France, pour alimenter des sandwicheries de 19 départements, ont infecté à leur tour, 59 clients. Ils en ont été quittes pour une jaunisse et une fatigue. Et il aura fallu de nombreux mois d’enquête à l’Institut national de veille sanitaire (INVS) pour reconstituer ce scénario.
Pas de psychose à avoir
En dépit de ses conclusions, l’INVS n’émet pas de recommandation particulière, dans la mesure où la survenue d’une hépatite A à la suite de l’ingestion d’un aliment contaminé (tomate ou autre fruit ou légume), est peu fréquente. Sur les 1500 cas d’hépatite A déclarés dans notre pays, la grande majorité s’explique par un voyage récent en pays à risque et aurait pu être évité par le vaccin contre l’hépatite A.
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