Une maladie mal connue entourée de tabous
Il est nécessaire d'ouvrir le dialogue et de briser les tabous qui entourent cette maladie mal connue des patients. Au même titre que les médicaments, informer et éduquer les patients fait partie intégrante de la prise en charge. Les risques de contamination doivent être expliqués, ainsi que l'intérêt du traitement afin de faciliter l'observance. Celui-ci stoppe en effet la réplication immédiate du virus, raccourcit la douleur et la durée de la poussée, mais le virus reste dans l'organisme.
L’infection est grave en fin de grossesse
De plus, cette infection peut être gravissime en fin de grossesse. Elle entraîne un risque de contamination néonatale (1 à 2 cas sur 100.000 naissances) dont les conséquences peuvent être graves pour le nourrisson si un traitement n'est pas instauré rapidement.
Comment prévenir la transmission du virus de l’herpès ?
Lors d’une poussée d’herpès :
- Se laver les mains après avoir touché les lésions et ne pas gratter les lésions.
- Ne pas partager son linge de toilette.
- Eviter les relations sexuelles, même protégées par un préservatif.
- Eviter tout contact physique avec les nouveau-nés, les femmes enceintes, les personnes ayant des lésions de la peau (eczéma, psoriasis, etc.), les personnes immunodéprimées (sida, greffe d’organe, chimiothérapie).
En dehors des poussées, utiliser un préservatif si le partenaire n’est jamais entré en contact avec le virus de l’herpès.
En cas d’herpès labial (bouton de fièvre) éviter les rapports sexuels oraux-génitaux (sexe/bouche) car le virus présent sur les lèvres peut être transmis aux parties génitales du partenaire.
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