Les hôpitaux hibernent l'été ...

Comme chaque année, l'hôpital fonctionne au ralenti durant l'été. Avec près de 20% des lits fermés en juillet et en août, ce demi-sommeil tend à créer des tensions, notamment dans les services d'urgences, d'IVG et sur les lieux de villégiatures.
Sommaire

Des lits en sommeil

L'été, la mise en sommeil d'1/5ème des lits hospitaliers est une pratique courante, parfois préparée depuis le mois de février avec un effort d'anticipation toujours plus grand au fil des ans. Personnels et médecins partent en vacances et sont rarement remplacés. Ainsi, l'activité hospitalière programmée marche au ralenti en fermant une quantité non négligeable de lits, afin de s'adapter au rythme saisonnier. Par exemple, les capacités d'hospitalisation de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) sont réduites de 21% en juillet et en août, mais cette proportion varie, notamment selon les spécialités. Précisons que l'accueil en réanimation de l'AP-HP est maintenu à hauteur de 85-90%. Autre exemple, le Val-d'Oise met en sommeil 22% des lits de médecine, 35% des lits de chirurgie, 30% des lits de pédiatrie, 4% des lits de néonatologie et 24% des lits de réanimation.

Les points noirs : urgences, IVG, lieux de villégiatures

Face à une demande estivale réduite, les soins hospitaliers, eux aussi réduits, font généralement face. Cependant, comme chaque année, trois points noirs se dessinent:

  • les urgences se confondent bien trop souvent avec l'accueil des personnes âgées;
  • les capacités d'IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) sont beaucoup trop insuffisantes;
  • les lieux de villégiatures atteignent leurs limites.
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