Hypertension : quel tensiomètre choisir ?
Hypertension et intérêt de l'automesure
L'hypertension artérielle (HTA) se définit par une pression artérielle systolique (PAS) égale ou supérieure à 140 mmHg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD) égale ou supérieure à 90mmHg, soit en cmHg, le célèbre 14/9.
La prise en charge dépend du risque cardiovasculaire, mais comprend toujours un traitement non médicamenteux. Si au bout de 6 mois minimum, celui-ci ne se révèle pas suffisant, il est complété par un traitement médicamenteux cette fois (médicaments anti-hypertenseurs).
A noter que le traitement non-médicamenteux consiste à modifier de nombreux paramètres d'hygiène de vie : limitation des graisses saturées, du sel, de l'alcool, arrêt du tabac, perte de poids et augmentation de l'activité physique.
Le suivi du traitement par les malades n'étant pas toujours parfait (on parle d' « observance » dans le jargon médical), il est essentiel de réévaluer régulièrement l'effet de la prise en charge, tous les 3 à 6 mois, voire plus souvent si l'objectif tensionnel n'est pas atteint.
Il existe des stratégies pour faciliter l'observance du malade et le suivi : bien l'informer sur sa maladie, ses complications et son traitement, négocier précisément avec lui les objectifs, proposer l'automesure tensionnelle à domicile, etc.
L'automesure tensionnelle
L'automesure doit être réalisée selon un schéma bien précis, appelé « la règle des 3 » : en position assise, 3 mesures le matin avant le petit-déjeuner, 3 mesures le soir après le dîner, 3 jours de suite.
Cette méthode permet de suivre l'évolution précise de l'hypertension et l'efficacité du traitement.
Il est fortement recommandé de choisir un appareil homologué. Pour cela, l'Afssaps met à disposition une liste des autotensiomètres commercialisés en France et dont le fonctionnement a été validé selon un protocole d'évaluation clinique. Cette liste est régulièrement mise à jour, la dernière datant du 10 août dernier. En fait, elle est double puisqu'il y a une liste pour les modèles type brassards (huméraux) et les modèles d'automesures aux poignets (radicaux).
En préambule à ces deux listes, l'Afssaps rappelle que l'automesure de la tension artérielle reste un acte médical dont « la prescription et l'interprétation de ses résultats doivent être réalisées par le corps médical ». L'automesure tensionnelle n'est pas une automédication ou une substitution du médecin.
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