Les traitements en cas d'impatiences
Les formes légères, qui n'entravent pas la vie quotidienne du patient, relèvent des conseils hygiéno-diététique s (repérer les circonstances qui aggravent ou qui améliorent les symptômes permet d’adapter sa vie en conséquence).
En revanche, les formes modérées à sévères, qui ne touchent pas moins de 150.000 à 180.000 Français, nécessitent une prise en charge médicamenteuse.
- On recourt en première intention à des agonistes dopaminergiques (médicaments aussi utilisés pour la maladie de Parkinson).
- En cas d'échec ou d’effets indésirables (nausées, maux de tête, vertiges, somnolence, hypotension orthostatique, syncope, trouble du rythme cardiaque…), on fait appel à la L-dopa (précurseur de la dopamine utilisé comme antiparkinsonien).
Toutefois, la prudence est de mise avec ces molécules, car elles tendent parfois, à l'inverse, à augmenter les symptômes.
- Si la dopamine est contre-indiquée, inefficace ou mal tolérée, on peut recourir aux benzodiazépines, aux opiacés ou aux antiépileptiques, en mono ou en poly-thérapie.
Tout ça pour simplement signaler que l'arsenal médicamenteux susceptible de traiter le syndrome des jambes sans repos est assez large.
Alors n'hésitez pas à consulter et ne soyez pas alarmé(e) si votre médecin vous oriente vers un neurologue !
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.