Implantation d’un cœur artificiel : feu vert en France
Quatre patients français pourront bénéficier d’un cœur totalement artificiel
Implantation d’un cœur artificiel bioprothétique
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) a délivré des autorisations à la Société Carmat pour procéder en France à l’implantation d’un cœur artificiel bioprothétique sur quatre patients dans trois centres hospitaliers : l’Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris, le Centre Chirurgical Marie Lannelongue à Plessis-Robinson dans le 94 et l’hôpital Laënnec-Nord du CHU de Nantes.
Trois autres pays vont procéder aux tests
Cette même procédure a déjà été autorisée dans 4 autres pays : en Belgique (Centre Hospitalier Universitaire du CHU de Saint-Pierre à Bruxelles), en Pologne (Silesian Center for Heart Diseases), en Slovénie (Ljubljana University Medical Center) et en Arabie Saoudite (Prince Sultan Cardiac Center).
Un cœur artificiel pour pallier au manque de greffons
Ce cœur artificiel ressemble à un vrai cœur avec ses deux ventricules, dont les parois sont recouvertes de tissu biocompatible avec le sang. Sa physiologie mime celle d’un vrai cœur. Il sera testé chez des patients en insuffisance cardiaque terminale (par exemple à la suite d’un infarctus) et dont l’espérance de vie est très courte en raison d’une absence totale d’alternative thérapeutique. Cette innovation vise à terme à contourner le manque de donneurs de greffons et à donner une chance aux 20 millions d’Européens concernés.
Reste à recruter les 4 patients français volontaires, à aménager les centres hospitaliers et à former les équipes chirurgicales.
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