Les femmes doivent davantage surveiller leur pression artérielle que les hommes

L'hypertension artérielle (HTA) touche en moyenne 1 adulte sur 3 en France et est considérée comme la première maladie chronique. Or, il apparaît qu’hommes et femmes ne sont pas égaux face à l’hypertension. Une étude parue dans le journal étasunien Hypertension indique en effet que, du fait d’une plus forte rétention du sel, les femmes sont naturellement désavantagées par rapport aux hommes.
Les femmes doivent davantage surveiller leur pression arterielle que les hommes

L’hypertension artérielle correspond à une augmentation anormale de la pression du sang dans les artères. Celle-ci est calculée en millimètres de mercure (mmHg) ou en centimètres de mercure (cmHg). Elle est considérée comme “normale” si elle est inférieure à 14/9 cmHg ou 140/90 mmHg.

Quels sont les facteurs liés à l'hypertension artérielle ?

Plusieurs facteurs participent à l’augmentation de la tension : l’âge, le poids, la sédentarité, la consommation d’alcool ou de tabac, la solitude et également la surconsommation de sel. Or, une  étude vient de confirmer que les femmes sont plus sensibles au sel, c'est à dire que leur corps a une propension naturelle à davantage retenir le sel plutôt que de l'évacuer. De fait, les recommandations concernant l’hypertension doivent être adaptées en fonction du genre selon les auteurs de l’étude. 

Pourquoi les femmes sont plus sensibles au sel ? 

Plusieurs raisons ont été avancées par les chercheurs afin de comprendre pourquoi les femmes retenaient davantage le sel que les hommes. Deux causes principales semblent désormais identifiées : 

La production d’hormone aldostérone

Cette hormone a un rôle crucial dans le maintien de la tension artérielle. Néanmoins, produite en trop grande quantité, l’aldostérone est nocive pour les vaisseaux sanguins car elle participe alors à raidir ces vaisseaux. Ceux-ci peuvent donc accueillir moins de volume sanguin en réponse à la rétention de sel. De là, naît l’élévation de la pression artérielle.

Un risque accru à la ménopause

L’oestrogène, l’hormone sexuelle féminine, participe à réduire la rétention de sel chez les femmes. Or, à la ménopause, ce taux d’hormone chute drastiquement et subitement. Le corps compte donc une défense naturelle en moins pour lutter contre la sensibilité au sel

Un goût plus prononcé pour le sel

En plus de ces deux principales causes, il semblerait que les femmes aient un goût plus prononcé pour le sel que les hommes. En effet, durant la grossesse, le corps des femmes a davantage besoin de capter le sodium. L'évolution a donc favorisé celles ayant la capacité de capter le sodium et les femmes sont désormais physiologiquement plus sensibles au goût du sel pour cette raison. 

Des seuils d'alerte à changer pour les femmes

Si les femmes ont tendance à avoir une tension artérielle plus basse que les hommes, la période de la ménopause peut accroître rapidement les dangers liés à l'hypertension. Par ailleurs, afin de mieux prendre en compte les enjeux liés à la santé féminine, il est important de saisir que les dommages liés à l'hypertension peuvent subvenir à des seuils plus bas chez les femmes. Selon les auteurs de l'étude il est donc important d'adapter les seuils d'alerte d'hypertension en fonction du genre et donc de l'affiner pour les femmes. 

Le café

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Selon une récente étude japonaise, boire deux tasses ou plus par jour de café peut doubler les risques de maladies cardiovasculaires chez les personnes souffrant d’hypertension sévère. Le remplacer par du thé vert pourrait être la bonne solution. 

Les plats industriels

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Faibles en vitamines et minéraux, les plats cuisinés industriels contiennent énormément d'additifs, de conservateurs et de sel.

Les fromages

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La consommation de fromages est plutôt à éviter lorsqu'on souffre d'hypertension. Parmi les plus riches en sel on retrouve notamment le Bleu, le Camenbert, le Cantal ou encore le Parmesan. Au contraire, l'Emmental ou la Mozzarella sont quant à eux pauvres en sel. 

La charcuterie

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Les charcuteries sont à fuir lorsqu'on souffre d'hypertension. Si l'on souhaite tout de même s'accorder un écart, les rillettes de porc ou d'oie font partie des produits de charcuteries les moins nocifs pour l'hypertension. 

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Le poisson fumé

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Si la consommation de poisson gras riches en Oméga-3 est excellente pour la santé, il faut surveiller sa consommation de poisson fumé si l'on est sujet à l'hypertension. En effet, la préparation du poisson fumé intègre une dose conséquente de sel. 

Coquillages et crustacés

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Selon l'Assurance Maladie, les coquillages et crustacés font partie des aliments à consommer en quantité limitée lorsqu'on souffre d'hypertension. 

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Source : https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/HYPERTENSIONAHA.122.17952?utm_source=miragenews&utm_medium=miragenews&utm_campaign=news
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/hypertension-arterielle-hta/alimentation-et-hta#:~:text=Mod%C3%A9rer%20sa%20consommation%20de%20pr%C3%A9parations,soja%20et%20les%20cubes%20culinaires.