La levure de riz rouge en pratique
La levure de riz rouge se consomme sous forme de compléments alimentaires (en gélules ou comprimés). La Commission européenne estime que ces derniers peuvent prétendre contribuer à « maintenir un taux normal de cholestérol LDL » à condition d’apporter une dose quotidienne de monacoline K égale à 10 mg (2). Vérifiez donc bien la teneur en monacoline K du complément alimentaire auprès du fabricant. Renseignez-vous également sur la teneur en citrinine (mycotoxine) qui peut s’avérer toxique pour le rein à haute dose. Certains compléments alimentaires sont certifiés sans citrinine.
L’usage de la levure de riz rouge est déconseillé chez les femmes enceintes et allaitantes, les enfants et adolescents. La consommation de jus de pamplemousse est déconseillée durant le traitement.
Suite à des signalements d’effets indésirables (douleurs musculaires notamment), l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) a émis une saisine pour expliquer comment bien utiliser la levure de riz rouge. Elle conseille notamment de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé et de ne pas associer la levure de riz rouge avec la prise de médicaments type statines. Elle déconseille également la prise de compléments alimentaires de levure de riz rouge en cas « d’insuffisance rénale, de pathologie musculaire, d’hypothyroïdie non traitée ou d’atteinte hépatique évolutive » (3).
La levure de riz rouge est généralement déconseillée aux personnes intolérantes aux statines même si une étude récente semble indiquer l’absence d’effets secondaires lors de la prise de levure de riz rouge chez ces personnes (4).
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