Lymphome non hodgkinien : un recours en cas de rechute ?
L'idelalisib : essai prometteur pour traiter les lymphomes non hodgkiniens
Environ un tiers des lymphomes non hodgkiniens sont d'évolution lente (les médecins parlent de lymphomes indolents) : si des traitements existent, la plupart des patients développent dans ce cas des résistances, ce qui oblige les médecins à mettre au point de nouvelles thérapies. Un essai clinique de phase II, mené aux États-Unis et en Europe, vient d'obtenir des résultats prometteurs avec un nouveau médicament, l'idelalisib.
L'essai clinique a concerné 125 patients atteints de lymphome non hodgkinien indolent, et devenus réfractaires aux traitements aujourd'hui autorisés : un anticorps monoclonal, le rituximab, associé à une chimiothérapie. Les patients ont été traités par une thérapie orale, l'idelalisib, qui agit en bloquant une protéine appelée PI3K, hyperactive dans les lymphomes.
Réduction des tumeurs de 50 %
Plus de la moitié des patients (57 %) ont répondu positivement à l'idelalisib, leurs tumeurs s'étant réduites d'au moins 50 % en volume.
Ce nouveau traitement était bien toléré : les effets secondaires sévères, peu fréquents, se sont avérés dans tous les cas réversibles.
Si l'idelalisib ne permet pas de faire régresser totalement la tumeur, il pourrait permettre de contrôler la maladie en cas de résistance aux autres thérapies. Les chercheurs espèrent pouvoir encore améliorer l'efficacité de ce nouveau traitement en l'associant à d'autres médicaments.
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