Maladie de Parkinson : l'activité physique joue-t-elle un rôle ?

Les personnes qui souffrent de la maladie de Parkinson ont le droit de bien vieillir comme les autres. Mais pour lutter contre les symptômes au quotidien, comme la main qui tremble ou les difficultés à marcher, l’activité physique peut-elle être bénéfique ?
© Istock

Importance de l’activité physique

Les bienfaits de l’activité physique ne sont plus à prouver. En effet, faire du sport permet de limiter les risques cardiovasculaires, l’ostéoporose, de maintenir un poids de forme (ou de tendre vers cela) et, d’une façon générale, de bien vieillir. Néanmoins, l’activité physique doit être adaptée aux possibilités de chacun et l'on est en droit de se demander si ce type de pratique peut convenir à des personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative telle que la maladie de Parkinson.

Activité physique dans le cadre de la maladie de Parkinson

L’intérêt de l’activité physique dans la maladie de Parkinson est de stimuler le système immunitaire et de favoriser les connexions neuronales. Par ailleurs, une meilleure tonicité musculaire limite les risques de chutes et améliore la coordination motrice et cognitive des patients. De plus, l’activité physique permet d’optimiser l’efficacité du traitement médicamenteux et la rééducation. Pour les patients parkinsoniens, les exercices physiques doivent viser à améliorer la mobilité et la souplesse articulaire et à faire travailler l’équilibre. Il est pour cela recommandé de pratiquer régulièrement (pendant au moins une heure trois fois par semaine) des exercices de renforcement musculaire et des exercices intenses tels que la marche rapide, la course ou le vélo. Suivi d’étirements ou d’exercices de yoga, ce travail est extrêmement bénéfique pour les malades.

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