Manquer de vitamine D double le risque de maladie d’Alzheimer
Vitamine D et maladie d’Alzheimer : la relation se confirme
Au cours de cette étude, le taux sanguin de vitamine D a été mesuré chez 1.600 personnes âgées de plus de 65 ans et initialement indemnes de tout trouble cognitif. Au cours du suivi qui a duré 6 ans, 171 participants ont développé une démence et 102 une maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs constatent ainsi que chez les personnes qui avaient les taux de vitamine D les plus bas, le risque de développer une maladie d’Alzheimer ou un autre type de démence était augmenté de 53 %. Quant au risque de développer une forme sévère de démence, il est accru de 125 % chez les sujets ayant les taux de vitamine D les plus bas par rapport à ceux dont les taux sont normaux.
Suffit-il de booster son taux de vitamine D pour prévenir la maladie d'Alzheimer ?
Reste à vérifier si le fait de remonter le taux de vitamine D suffit à diminuer le risque de maladie d’Alzheimer.
Et à évaluer les stratégies les plus efficaces.
En effet, si nous fabriquons la majeure partie de notre vitamine D en exposant (modérément : 10-20 minutes par jour) notre peau au soleil, cette capacité de synthèse de l’organisme est bien connue pour diminuer progressivement avec l’âge. Une autre façon de faire le plein de vitamine D est de consommer des aliments riches en cette vitamine (poisson gras, œufs, lait, fromages, etc.) ou encore de recourir à un complément alimentaire.
L’enjeu est conséquent car en raison du vieillissement de la population, on s’attend à un doublement des malades d’ici 2050.
À ce jour, on estime à près d'un million le nombre de personnes touchées en France.
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