Le rein lui aussi est protégé
En plus de protéger le système cardiovasculaire, ces deux médicaments s’avèrent être de puissants protecteurs vis-à-vis des complications rénales, très fréquentes dans le diabète. Par exemple, le risque d’apparition ou d’aggravation d’une néphropathie diabétique est réduit de près de 40% sous empagliflozine. Sous liraglutide, le risque d’évènements rénaux en général est réduit de près d’un quart.
A l’efficacité sur la baisse de la glycémie grâce à ce médicament s’ajoutent l’absence d’hypoglycémie, la perte de poids ainsi qu’une légère et bénéfique diminution de la pression artérielle.
Pr Fontaine : « En 2016, lorsqu’une personne souffre de diabète de type 2 et de surcroit à risque cardiovasculaire, on sait que lui prescrire un analogue du GLP1 et en particulier le liraglutide (en attendant que l’empagliflozine soit disponible), lui confère une protection à la fois sur le cœur mais aussi sur le rein. Ceux qui en bénéficient le plus sont les hommes, de moins de 60 ans et à l’Indice de Masse Corporelle inférieur à 30 kg/m2, en prévention secondaire c’est-à-dire ayant déjà eu un évènement cardiovasculaire et dont la fonction rénale est altérée ».
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D’après un entretien avec le Pr Pierre Fontaine, responsable du service d’Endocrinologie Diabétologie Métabolisme au CHRU de Lille et président de la Société Francophone du Diabète