Une nouvelle technique d'imagerie pour les cancers pédiatriques
Les radiations augmentent le risque de récidives
Aujourd'hui, pour connaître l'étendue d'un cancer, réaliser son suivi puis détecter d'éventuelles récidives, les médecins ont souvent recours au scanner et/ou à la tomographie par émission de positrons (TEP). Il s'agit d'examens d'imagerie performants mais qui exposent les patients à des radiations. Or la réalisation d'examens réguliers, indispensable pour le suivi, peut augmenter le risque d'un second cancer à long terme, surtout chez les jeunes patients. Les médecins veillent à minimiser les risques en effectuant des scanners et des TEP de façon réfléchie.
Une autre technique d’imagerie, l'IRM, présente l'intérêt de ne pas utiliser de radiations, mais reste aujourd’hui moins précise pour le diagnostic des tumeurs.
Une nouvelle technique d’imagerie : l'IRM couplée au ferumoxytol
Une équipe de la Faculté de médecine de l'Université Stanford (États-Unis) vient de montrer qu’en injectant des particules d'un dérivé du fer (ferumoxytol) avant l'examen, il était possible d’obtenir avec l'IRM des images aussi précises qu’avec les deux examens habituels. Grâce au ferumoxytol, le radiologue repère mieux la tumeur.
Les résultats de cette étude réalisée sur 22 enfants ou jeunes adultes atteints d'un lymphome ou d'un sarcome doivent être confirmés dans le cadre d'études plus importantes.
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